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Juste à temps pour le début de «l’année Darwin», un article de deux pages ayant pour titre «Merci Darwin!» a paru le 31 décembre 2008 dans le quotidien «Die Zeit», suivi de quatre autres pages entièrement dédiées à l’évolution. Ces remerciements s’adressent à un homme né il y a 200 ans, dont le livre révolutionnaire «L’origine des espèces» a été édité il y a 150 ans.

Bien des personnes rejettent la question de l’éternité. On peut observer cela même chez ceux qui considèrent la fin de leur vie. L’actrice américaine Drew Barrymore (née en 1975), vedette enfantine qui jouait un premier rôle dans le film fantaisiste «E.T. l’extra-terrestre» a déclaré à 28 ans: «Si je devais mourir avant mon chat, il faudrait le nourrir de mes cendres pour que je puisse au moins continuer à vivre en lui.» N’est-ce pas étrange d’entendre de telles absurdités à propos de la mort?

Du temps de Jésus, beaucoup de personnes l’ont approché avec des requêtes qui étaient presque toujours d’ordre terrestre:

•    Dix lépreux désiraient être guéris (Luc 17,13)
•    Des aveugles souhaitaient recouvrer la vue (Matthieu 9,27)
•    Un autre cherchait de l’aide pour régler une querelle d’héritage (Luc 12,13-14)
•    Des pharisiens ont lancé une question piège: fallait-il payer des impôts à l’empereur (Matthieu 22,17)

Mais assez peu de gens se sont approchés de Jésus pour lui demander comment aller au Ciel. Un jeune homme fortuné s’est déplacé jusqu’à lui pour lui demander: «Bon maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle?» (Luc 18,18). Jésus lui a répondu en lui suggérant de vendre toutes les choses auxquelles son cœur s’était attaché, puis de le suivre. Mais comme il était très riche, le jeune homme n’a pas voulu suivre ce conseil, renonçant par la même occasion à son désir d’aller au Ciel. Il y en a d’autres qui ne recherchaient pas du tout ce chemin, mais à travers leur rencontre avec Jésus, ils ont été mis sur la piste et ont décidé d’y répondre spontanément.

Zachée languissait de voir Jésus et il a finalement trouvé bien plus que ce qu’il attendait. Après la visite chez Zachée – presque en buvant le café – il a découvert le chemin du Ciel. Après cela, Jésus lui a déclaré: «Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison» (Luc 19,9).

Comment trouver le chemin du Ciel?

Après ce que nous venons de voir, nous observons ceci:

•    Le Royaume des Cieux ne peut être trouvé qu’à un jour très particulier. C’est bien de le savoir, tout spécialement pour vous qui lisez ces lignes. Ce jour c’est aujourd’hui. Aujourd’hui vous avez la possibilité d’avoir la vie éternelle et de décider de passer l’éternité avec Dieu.

•    La recherche du Royaume des Cieux n’est pas liée à une œuvre méritoire.

•    Le Royaume des Cieux peut être trouvé sans grande préparation.

Souvent nos concepts sur la manière d’aller au Ciel sont erronés, surtout s’ils ne s’appuient pas sur ce que Dieu déclare. Une chanteuse à succès avait chanté un chant parlant d’un clown décédé après de nombreuses années de service dans un cirque. «Il ira certainement au Ciel, puisqu’il a rendu tant de personnes heureuses», chantait-elle. Une riche bienfaitrice avait fait construire une maison pour les pauvres, dans laquelle 20 pauvres femmes pourraient vivre sans rien payer. Elle n’y avait mis qu’une seule condition: ces femmes devaient s’engager à prier une heure chaque jour pour le salut de leur bienfaitrice!

Mais qu’est-ce qui peut nous conduire véritablement au Ciel?

Pour répondre à cette question de façon claire et précise, Jésus a raconté une parabole. Dans l’Evangile de Luc, au chapitre 14, verset 16, il parle d’un homme [ayant le rôle de Dieu dans cette parabole] qui voulait donner un grand festin [image du Ciel dans cette parabole]. Pour commencer il n’a envoyé que des invitations ciblées. Les réponses reçues sont toutes plus déconcertantes les unes que les autres:

«Mais tous unanimement se mirent à s’excuser. Le premier lui dit: J’ai acheté un champ… Un autre dit: J’ai acheté cinq paires de bœufs… Un autre dit: Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne puis aller.» Jésus termine la parabole avec le verdict du Maître de maison: «Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper» (Luc 14,24). Il en ressort clairement qu’il n’est pas possible de gagner, ni de perdre le Ciel. L’élément crucial c’est l’acceptation ou le refus de l’invitation. On ne peut plus simple, et pourtant! Si un jour beaucoup d’hommes seront exclus du Ciel, ce ne sera pas parce qu’ils n’en connaissaient pas le chemin, mais bien parce qu’ils en ont refusé l’invitation.

Les trois personnes nommées dans cette parabole ne sont pas de bons exemples, puisque aucun d’eux n’accepte l’invitation! Le festin va-t-il quand même avoir lieu? Certainement! Après ces désistements, le Maître va inviter tous azimuts. Mais, cette fois, il n’y aura plus de cartes à tranches dorées. Désormais, il n’y plus qu’un simple appel: «Venez!» et chaque personne qui répondait à l’invitation avait une place assurée au festin. Comment allaient-ils réagir? Mais les gens ont répondu: ils arrivaient en foules. Puis, le Maître de maison tire un bilan intermédiaire: «Il y a encore des places de libres, dit-il à ses serviteurs: sortez à nouveau et continuez d’inviter!».

A ce stade, j’aimerais appliquer cette parabole à chacun de nous, parce qu’elle nous concerne tout autant aujourd’hui. Il y a encore des places de libres au Ciel et Dieu nous fait dire: «Venez occuper votre place au Ciel! Soyez intelligents et faites votre réservation pour l’éternité. Faites-le aujourd’hui!».

Le Ciel est un endroit incroyablement beau et c’est pourquoi le Seigneur Jésus le compare à une grande fête. Dans la 1ère Epître de St. Paul aux Corinthiens, chapitre 2, verset 9, il est écrit: «Ce sont des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment». Il n’existe absolument rien sur cette terre qui puisse, même de loin, rivaliser avec le Ciel. C’est un endroit inconcevablement beau! Nous ne devons en aucun cas le manquer, c’est un endroit tellement précieux. Dieu nous a ouvert la porte des Cieux. C’est Jésus-Christ lui-même, le Fils de Dieu. Grâce à lui, il est devenu si simple d’aller au Ciel. Cela ne dépend que de notre volonté. Alors, il n’y a que celui qui est aussi négligeant que les trois personnes de la parabole, pour refuser une telle invitation!

Le salut ne peut être acquis que par le Seigneur Jésus-Christ

Dans le livre des Actes des Apôtres (chapitre 2,21) nous lisons un verset très important: «Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur [Jésus] sera sauvé». C’est véritablement une phrase-clé du Nouveau Testament. Alors que l’Apôtre St Paul était en prison à Philippes, il a dirigé la conversation avec le geôlier sur un point capital: «Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille» (Actes 16,31). C’est un message clair et simple qui a la puissance de toucher un cœur et de transformer une vie. Aussi, cette même nuit, le geôlier de Philippes s’est tourné vers Jésus-Christ et lui a confié sa vie.

Mais de quoi Jésus nous sauve-t-il? Il est essentiel de le savoir. Il s’agit du chemin large qui mène à la perdition éternelle, en Enfer. La Bible affirme que l’homme aille au Ciel ou en Enfer, il y vivra pour toujours. Un des endroits est terrible, alors que l’autre est merveilleux. Il n’existe aucune autre destinée. Ne serait-ce que cinq minutes après la mort, plus personne ne peut affirmer que tout prend fin à la mort. Tout se décide par rapport à la personne de Jésus-Christ. Notre destinée éternelle dépend d’une seule personne: Jésus-Christ – et de notre relation avec lui!

Alors que j’étais en Pologne pour une série de conférences, nous avons visité l’ancien camp de concentration d’Auschwitz. Des horreurs indescriptibles se sont déroulées là-bas pendant le troisième Reich. Entre 1942 et 1944, plus de 1,6 million d’être humains, principalement des juifs, ont été gazés puis passés aux fours crématoires. La littérature le décrit comme étant «l’enfer d’Auschwitz». J’ai réfléchi à cette appellation, alors qu’un guide nous conduisait à travers une chambre à gaz permettant d’éliminer une cargaison de 600 hommes à la fois. C’était atroce. Mais était-ce véritablement l’Enfer?

Nous n’avons pu visiter cette chambre à gaz uniquement parce que depuis 1945, toutes ces atrocités ont pris fin. Aujourd’hui, ces installations sont à la disposition des visiteurs et plus personne n’y est torturé ou mis à mort. Les chambres à gaz d’Auschwitz étaient limitées dans le temps. Mais l’Enfer que décrit la Bible durera éternellement.

Dans le hall d’entrée du musée actuel, mes regards sont tombés sur l’image d’une croix sur laquelle le Christ était crucifié. Un détenu du camp de la mort ayant placé son espérance en Jésus avait, à l’aide d’un clou, «sculpté» cette image contre un mur. Oui, cet artiste-là est aussi mort dans une de ces chambres à gaz. Mais il connaissait le Sauveur, Jésus-Christ. Il est vrai qu’il est mort dans un endroit effroyable, mais les portes du Ciel lui étaient ouvertes. Cependant, l’Enfer dont parle le Seigneur Jésus dans le Nouveau Testament, et à propos duquel il lance des avertissements solennels (par ex. Matthieu 7,13, Matthieu 5,29-30, Matthieu 18,8), une fois que l’homme y est parvenu, il n’existe plus aucune échappatoire, ni possibilité de salut. L’Enfer, contrairement au camp d’Auschwitz, sera éternellement en service et ne pourra jamais être visité!

Heureusement, le Ciel est tout aussi éternel. C’est l’endroit où Dieu aimerait nous emmener. Alors laissez-vous inviter pour que vous puissiez y passer l’éternité. Invoquez le nom du Seigneur et réservez ainsi votre place au Ciel! Un jour, après une conférence, une dame, manifestement déconcertée, m’a demandé: «Mais peut-on vraiment faire une telle réservation pour le Ciel, cela me fait penser un peu à une Agence de voyages!». Je lui ai donné raison: «Ceux qui ne réservent pas n’atteindront pas leur destination. Si vous voulez aller à Hawaï, vous devez aussi avoir un billet d’avion valable». Elle a rétorqué: «Mais ce billet d’avion doit bien être payé par quelqu’un?!». J’ai répondu: «Certainement, mais c’est aussi le cas du billet pour le Ciel! Il était tellement cher qu’aucun de nous ne pouvions en payer le prix. Notre péché nous empêchait de le faire. Dieu ne tolérera aucun péché au Ciel. Celui qui désire après cette vie passer l’éternité avec Dieu au Ciel doit, avant tout, être délivré de ses péchés. Cette libération ne pouvait se faire que par une personne qui était sans péchés. Cette personne c’est Jésus-Christ. C’est le seul qui avait les moyens de payer ce prix. Et il l’a déjà réglé avec son propre sang, en mourant à notre place à la Croix».

Alors, que faut-il faire maintenant pour aller au Ciel? Dieu nous adresse aujourd’hui cette même invitation pour être sauvés. Beaucoup de passages de la Bible nous invitent à répondre à l’appel de Dieu:

•    «Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite»
(Luc 13,24).
•    «Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche» (Matthieu 4,17).
•    «Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent» (Matthieu 7,13-14).
•    «Saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé.» (1 Timothée 6,12).
•    «Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille» (Actes 16,31).

Ce sont des invitations pressantes. On peut percevoir par ces textes le sérieux, la profondeur et l’urgence de la décision à prendre. Alors pourquoi ne pas être conséquents avec nous-mêmes et répondre à cette invitation par une prière sincère qui pourrait par exemple être formulée ainsi:

«Seigneur Jésus, j’ai lu aujourd’hui que c’est uniquement par toi que je peux aller au Ciel et j’aimerais un jour être au Ciel avec toi. C’est pourquoi je te demande de me sauver de l’Enfer, endroit où je mériterais d’aller, à cause de mes nombreux péchés. Mais parce que tu m’aimes, tu es mort pour moi à la Croix, en payant à ma place la punition de mes péchés. Tu connais entièrement ma culpabilité – depuis mon enfance. Tu connais chaque péché que j’ai commis, tout ceux dont je me souviens, mais aussi tout ceux que j’ai oubliés depuis longtemps. Tu connais chaque attitude de mon cœur, car je suis devant toi comme un livre ouvert. Tel que je suis, je ne peux même pas espérer un jour être avec toi au Ciel. C’est pourquoi, je te demande de  pardonner mes péchés. Je les regrette de tout mon cœur. Entre maintenant dans ma vie et transforme-la. Aide-moi à renoncer à tout ce qui n’est pas juste à tes yeux dans ma vie et donne-moi de nouvelles orientations que tu pourras bénir. Ouvre mes yeux pour que je puisse comprendre ta Parole, la Bible. Aide moi à comprendre ce que tu veux me dire et donne-moi un cœur obéissant pour que je puisse accomplir ce qui te plaît. Désormais j’aimerais que tu sois mon Seigneur. Je veux te suivre, montre-moi le chemin que je dois prendre dans chaque domaine de ma vie. Je te remercie parce que tu as exaucé ma prière, en me permettant de devenir, en cet instant, un enfant de Dieu, qui un jour sera au Ciel avec toi. Amen».

Prof. Dr.-Ing. Werner Gitt

La première catastrophe

Notre monde est sans cesse l’objet de catastrophes: le naufrage du Titanic coûta la vie à 1522 personnes, la seconde guerre mondiale fit 50 millions de morts et le tsunami de décembre 2004 emporta environ 200 mille personnes. Mais la première des catastrophes a été le péché originel dans le Jardin d’Eden, c’est-à-dire le moment où Adam et Eve tournèrent le dos à Dieu pour vivre leur propre vie. Ce choix entraîna la rupture d’avec Dieu, cause de tous les malheurs. Depuis, dit la Bible, l’homme est séparé de Dieu et se dirige vers la perdition éternelle. Il est impossible à Dieu de cohabiter avec le péché, car le péché engendre la souffrance et la mort. Le ciel ne serait plus le ciel si le péché y entrait.

La plupart des gens évitent volontiers les sujets qui touchent à «Dieu». Mais ils n’y réussissent pas entièrement.

Dans une église du Tyrol du sud, quatre crânes sont alignés sur un petit mur. Au-dessus, un panneau porte une inscription: «Qui était le fou? Qui le sage? Qui le mendiant? Qui le roi?» Effectivement, on ne voit plus rien de la puissance, ni de la richesse du roi. Le crâne du mendiant est peut-être posé à côté, mais rien ne rappelle sa pauvreté, ses haillons, son ventre affamé. On aurait presque envie de faire un second panneau portant l’inscription: «La mort les rend tous égaux!» Dans les lignes suivantes, nous allons examiner si cette affirmation est justifiée.

A notre époque caractérisée par les découvertes scientifiques, les miracles nous semblent être, à première vue, absolument irréalistes. La seconde moitié du siècle passé, notamment, a apporté des connaissances et des résultats révolutionnaires dans le domaine des sciences et de la technologie.

Le monde que nous observons

L’observation des êtres vivants permet la découverte de fonctions biologiques hautement spécialisées: le cachalot, un mammifère, est équipé pour plonger jusqu’à 3000 mètres de profondeur sans souffrir du mal de compression; un pic épeiche donne de forts coups de bec dans les arbres, sans contracter la moindre commotion cérébrale.

Dans la plupart des cas, la vie suppose que les organes fonctionnent dans leur intégralité (ex.: le cœur, le foie, les reins). Des organes inachevés, en cours de développement ou à moitié terminés, sont sans valeur. Que ceux qui penchent dans la direction du Darwinisme en soient conscients: l’évolution ne connaît pas de perspective visant à un fonctionnement ultérieur des organes.

De nombreux oiseaux migrateurs disposent d’un système de pilotage automatique qui les conduit au but de façon certaine, indépendamment des conditions météorologiques et de l’heure du jour. Le Pluvier doré, par exemple, vole de l’Alaska à Hawaï pour hiverner. Son besoin énergétique pour ce vol de 4 500 km est très exactement calculé: 70 grammes de lipides, une réserve de 6,8 grammes étant même prévue en cas de vents contraires.

Le nautile (un céphalopode) vit à l’extrémité extérieure d’une coquille cartilagineuse en colimaçon dont l’intérieur est divisé en compartiments. Ceux-ci se remplissent de gaz en fonction de la profondeur de plongée, ce qui permet à l’animal de se maintenir en permanence à une profondeur stable. Ces animaux vivent normalement à une profondeur de 400 mètres, mais remontent la nuit jusqu’à 100 mètres de la surface. Comme nos sous-marins modernes paraissent lourds et gauches en comparaison !

Quelques petites bactéries microscopiques possèdent des moteurs électriques fonctionnant au moyen de protons qui leur permettent d’avancer ou de reculer. Dans le volume incroyablement petit de six milliardièmes de millimètre cube, le colibacille dispose de six de ces moteurs, d’une centrale électrique pour la production de son propre courant électrique, d’un système informatique et d’un nombre assez important d’usines chimiques.

Une cellule vivante est façonnée de manière bien plus complexe et bien plus ingénieuse que toutes les machines construites par l’homme. A l’intérieur d’une cellule, des milliers de processus chimiques synchronisés les uns avec les autres se déroulent simultanément.

Dans les molécules de l’ADN des cellules vivantes, on trouve la densité d’information la plus élevée que l’on connaisse. Combien de livres de poche pourrait-on caser dans une tête d’épingle avec cette technique de sauvegarde? 15 mille milliards d’exemplaires. Placés l’un sur l’autre, ils formeraient une pile de livres de 200 millions de kilomètres de hauteur, ce qui correspond à 500 fois la distance de la Terre à la Lune (384 000 km).

Dans notre univers se trouvent environ 1025 étoiles (25 zéros après le 1). Une vie humaine ne suffirait pas pour les compter. Si on utilisait, pour ce calcul, un ordinateur capable d’effectuer dix milliards d’opérations par seconde, il lui faudrait pas moins de 30 millions d’années.

En considérant seulement ces quelques exemples, tout homme réfléchissant un tant soit peu se posera la question de l’origine de tous ces systèmes fabuleux. L’évolution, bien qu’acceptée par de nombreux contemporains, n’est pas une réponse valable, parce qu’elle attribue tout, sans exception, à la matière – l’information immense contenue dans les cellules, de même que l’âme et la conscience. Les lois naturelles de l’information affirment pourtant que celle-ci est quelque chose d’immatériel, qu’elle nécessite donc une source intelligente, c’est-à-dire un auteur doté d’une volonté. L’intelligence et la sagesse qui s’expriment dans les œuvres de la création sont tout simplement bouleversantes. La conclusion qui s’impose au vu des œuvres de cette création est l’existence d’un Auteur-Créateur.

Où trouver une solution fiable à cette question?

En sciences naturelles, seule la réalité qui nous entoure dans l’espace et dans le temps peut être explorée au moyen des différentes méthodes d’investigation dont nous disposons. Mais celles-ci ne peuvent analyser que le «comment» des choses créées, pas le «pourquoi». La réponse à cette dernière question dépasse tout effort de l’imagination humaine et ne peut être donnée que par l’auteur lui-même. Mais où ce Créateur s’est-Il révélé? Est-ce dans la Bible, dans le Coran ou dans un autre livre de l’histoire du monde? Les religions du monde ne peuvent pas toutes être vraies: elles donnent toutes des réponses trop diverses et contradictoires. Ou bien elles sont toutes fausses, ou bien une seule d’entre elles est vraie. Les prophéties accomplies sont un critère important pour en contrôler la véracité. Il est prouvé que la Bible est le seul livre dans lequel 3 268 prophéties énoncées à l’avance se sont effectivement réalisées. Aucun autre livre du monde ne possède ce critère de qualité. La Bible est incomparable avec tout ce qui a jamais été écrit, elle est au-dessus de tout. Et dès le premier verset, la Bible répond à la question concernant le Créateur: «Au commencement Dieu créa.» Cela correspond bien à la nécessité d’une source intelligente.

Qui est le Créateur?

Dieu était là avant tout. Avant qu’il y ait l’espace, le temps et la matière, Il agissait. La première phrase de la Bible, prise isolément, pourrait suggérer que Dieu le Père ait été le seul Créateur. Mais un détail décisif, indiquant qu’Il n’était pas le seul à agir, ressort dès le début du récit de la création: «Faisons l’homme» (Genèse 1,26). Le Saint-Esprit y participe; son activité est indiquée dans le deuxième verset du récit: «Et l’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux.» La Bible ne donne pas toutes les explications à la fois; elle nous informe souvent pas à pas. La question de savoir «qui est le Créateur» est développée plus en détail dans le Nouveau Testament. C’est ainsi que, selon 1 Corinthiens 8,6, Jésus-Christ participe aussi à l’œuvre de la création. «Il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses, et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses, et par qui nous sommes.»

Le mot hébreux «Elohim» de Genèse 1,1 est un pluriel qui désigne le Dieu Créateur. Nous pouvons facilement imaginer l’acte de la création, sous forme imagée, grâce à un exemple de la vie quotidienne: nous partons en voiture voir des amis. Au moment de repartir, je dis, en tant que père de famille: «Nous allons rentrer à la maison.» Même si je parle au pluriel, il est évident qu’une seule personne sera au volant pour conduire la voiture. Le reste de la famille est également du voyage, mais seul le chauffeur actionne le volant, l’accélérateur et le frein.

Cette image imparfaite aide à comprendre Celui qui, selon la Bible, a réalisé l’œuvre de la création. Dieu a fait le monde par Jésus-Christ. C’est ce qui est clairement formulé dans Hébreux 1,2. Le début de l’Évangile de Jean précise aussi que tout ce qui existe a son origine en Jésus: «Tout a été fait par elle (= la Parole = Jésus) et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle» (Jean 1,3).

Jésus-Christ est le Créateur

Lisons encore quelques versets sur l’activité créatrice de Jésus dans Colossiens 1,16-17: «Car en Lui (= en Jésus-Christ) tout a été créé dans les cieux et sur la terre, ce qui est visible et ce qui est invisible, trônes, souverainetés, principautés, pouvoirs. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses et tout subsiste en Lui.» Dans le monde matériel visible, il n’y a rien qui n’ait été créé par Jésus: l’immense cosmos avec ses millions de galaxies, les cellules dont le fonctionnement est réglé jusque dans les moindres détails ou la structure des atomes en font tout autant partie. Jésus est non seulement l’auteur de l’ensemble du micro-cosmos et du macro–cosmos, mais Il a aussi la suprématie sur tout.

Et qui plus est, tout ce qui est encore invisible à nos yeux a aussi été fait par Jésus. Il a peuplé le ciel d’innombrables êtres que la Bible appelle des anges. Tout comme ce qui fait partie de la création est varié, mais ordonné, il en est de même pour le monde invisible, comme le montrent les expressions: trônes, souverainetés, principautés et pouvoirs.

Jésus est non seulement le Créateur du monde, mais aussi Celui qui maintient toutes choses. Tout est en vie grâce à Lui. Le monde n’a pas été livré à lui-même après sa création; c’est Jésus qui le soutient par sa parole puissante et le maintient en vie. Nous n’avons pas besoin d’avoir peur d’une catastrophe cosmique, que ce soit une collision d’étoiles, le réchauffement ou le refroidissement du Soleil. Jésus conservera le monde jusqu’à son retour.

L’homme n’est pas le produit d’une loterie, comme le pensait le lauréat du Prix Nobel Jacques Monod; nous avons été créés avec un but et une destinée bien arrêtés: pour Jésus! Sans Lui, notre vie n’a pas de sens.

L’activité créatrice de Jésus dans l’Ancien Testament

Dans le livre des Proverbes 8,22-24, il est dit: «L’Eternel me possédait au commencement de son activité, avant ses œuvres les plus anciennes. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, avant l’origine de la terre …» Dans ce chapitre de la Bible, c’est la sagesse qui parle, mais Christ n’est-Il pas la sagesse personnifiée? Le verset 30 ajoute: «J’étais à l’œuvre auprès de Lui…» L’expression peut aussi être rendue par «son ouvrier», ce qui indique une activité de Jésus au cours de la mise en place de la création. Le verset 26 du Psaume 102 est cité dans le Nouveau Testament, dans Hébreux 1,10, et y est appliqué à Jésus: «C’est toi, Seigneur, qui au commencement as fondé la terre; le ciel est ton ouvrage.»

Comment le Créateur a-t-Il accompli son ouvrage?

Si nous nous demandons comment la création a été réalisée, c’est encore la Bible qui nous révèle les méthodes du Créateur:

•    par la parole de Dieu: Psaume 33,6; Jean 1,1-4
•    sans matériel de départ: Hébreux 11,3
•    par la puissance de Dieu: Jérémie 10,12
•    par la sagesse de Dieu: Psaume 104,24; Colossiens 2,3
•    par la volonté de Dieu: Genèse 1,26; Apocalypse 4,11
•    par le Fils de Dieu: Jean 1,1-4; Jean 1,10;
Colossiens 1,15-17
•    d’après les traits de caractère de Jésus: Matthieu 11,29; Jean 10,11.

Tous ces facteurs entrèrent en jeu durant les six premiers jours de la création. Ils ne sont pas soumis aux lois de la nature et ne sont saisissables que par la foi. Les lois actuelles de la nature coordonnent le fonctionnement de notre monde, mais elles ne sont pas la cause de la création; elles en sont seulement le résultat.

Qu’est-ce qui nous est donné en Jésus-Christ?

Il est le fondement sur lequel nous pouvons bâtir notre vie. Une certaine banque a pour publicité des pierres sur lesquelles «on peut construire». Nous affirmons au sujet de Christ: «Vous pouvez bâtir sur Lui.» Toutes choses sont fondées en Lui: la création, la foi, le salut, la paix, l’espérance, le chemin du ciel, le but de la vie.

Christ est le Rocher inébranlable (1 Corinthiens 10,4) sur lequel tout système de l’imagination humaine se brise. Quand Dieu dit: «Je détruirai la sagesse des sages» (1 Corinthiens 1,19), Il le fait sur le Rocher appelé Jésus. Là se fracassent toutes les idéologies, l’athéisme et les systèmes évolutionnistes. Leurs adeptes devront un jour plier les genoux devant ce Seigneur (Philippiens 2,10) qu’ils rejettent avec véhémence comme Planificateur, Dessinateur, Créateur et Sauveur.

Pourquoi la théorie de l’évolution est-elle si dangereuse?

Non seulement elle transmet une conception fausse du monde, mais encore elle nous ôte tout espoir, tel que l’écrivain allemand Jean Paul (1763-1825) le décrivait de manière si pertinente dans son roman «Siebenkäs»: «Il n’y a pas de Dieu … Le néant figé et muet! La nécessité éternelle et froide! Le hasard fou … Que chacun est solitaire dans le grand sépulcre cadavérique de l’univers!»

La théorie de l’évolution prétend pouvoir expliquer le monde sans Créateur. En conséquence, elle entraîne les hommes vers l’athéisme, et cette attitude athée mène à l’enfer, selon les paroles de Jésus: «Celui qui ne croira pas sera condamné» (Marc 16,16). Certains essaient de faire de l’évolution la méthode de travail de Dieu. Mais si Dieu avait créé par l’évolution, alors

•    il n’y aurait pas de premier couple d’humains
•    il n’y aurait pas de péché, car «la lutte pour la survie est la roue qui fait avancer l’évolution» (Joachim Illies)
•    Dieu aurait utilisé la mort comme moyen créateur
•    il n’y aurait pas de raison d’être pour le salut apporté par Jésus qui, en contraste avec le premier homme pécheur, est appelé «le dernier Adam» (1 Corinthiens 15,45).

Ces déclarations prouvent que ce qu’on appelle l’ «évolution théiste» ébranle les fondements de la Bible et la rejette donc tout entière. C’est pourquoi nous réprouvons au plus haut point cette fausse idéologie.

Une pensée extraordinaire

Nous connaissons maintenant Jésus comme le Créateur de toutes choses. Il est Celui qui était de toute éternité, qui est le Souverain du royaume céleste. Toute autorité Lui a été donnée dans le ciel et sur la terre (Matthieu 28,18). Pouvons-nous concevoir cette pensée vertigineuse: l’homme sur la croix de Golgotha et le Créateur de ce monde sont une seule et même personne! Dans son amour incommensurable envers nous, Il s’est laissé crucifier sans opposer de défense, pour que les portes du ciel s’ouvrent pour nous. Celui qui rejette ce fait perd tout: «Comment pourrons-nous échapper à la punition si nous négligeons un tel salut?» (Hébreux 2,3). Celui qui l’accepte gagne tout: «Celui qui écoute ma parole et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle … il est passé de la mort à la vie» (Jean 5,24). Demandez au Seigneur Jésus le pardon de tous vos péchés pour que vous puissiez échapper au jugement de Dieu, acceptez-Le comme votre Créateur et Sauveur personnel et venez marcher à sa suite.

Directeur et Professeur e.r.
Dr. Ing. Werner Gitt