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Steffen Becker

La recherche d’un chauffeur routier

Bereits seit seiner Kindheit hatte Steffen den Traum, LKW-Fahrer zu werden. Er wollte frei sein. Die vielen Stunden auf der Straße, der ständige Termindruck und einige gefährliche Situationen ließen ihn bald an seine Grenzen kommen. 

Doch dann traf er an einem Sonntagmorgen Menschen, die zu einer entscheidenden Veränderung in seinem Leben beitrugen.

8 Seiten, Best.-Nr. 34-4, Kosten- und Verteilhinweise | Eindruck einer Kontaktadresse


La Recherche d’un chauffeur routier

Dès mon enfance j’avais toujours eu un grand rêve : devenir chauffeur routier et jouir de la liberté. Comme on ne pouvait passer le permis de conduire pour poids lourds qu’à 21 ans, je commençai une formation de mécanicien automobile à l’âge de 15 ans. Pendant cette période je découvris un mode de vie totalement différent de mon éducation chrétienne.

Je cessai alors d’aller aux réunions chrétiennes de mon église et ne voulus plus rien avoir à faire avec Jésus. L’éducation chrétienne de mes parents avait jusque-là joué un grand rôle dans ma vie ; mais maintenant, les bars, l’alcool, les cigarettes et les jurons – dont j’avais pris l’habitude – c’était cela ma vie. Mes parents avaient de la peine à l’accepter. Pour leur faire comprendre que je ne voulais plus rien avoir à faire avec Jésus, voici ce que je fis : je déchirai ma Bible et la plaçai dans l’armoire à linge. Quand mes parents la découvrirent, ils eurent, bien sûr, beaucoup de peine, mais c’est exactement ce que je voulais.

Situations dangereuses

Lorsque j’eus enfin 21 ans, je passai le permis de conduire pour poids lourds et cherchai aussitôt une place de chauffeur. Cependant, je me rendis vite compte que cette liberté dont j’avais toujours rêvé n’était pas la vraie liberté. Les nombreuses heures sur la route et les contraintes de délai me montrèrent rapidement mes limites. D’un côté le travail me plaisait, mais d’un autre côté il était très pénible. Par excès de fatigue, je me mettais parfois dans des situations dangereuses. Dans une ville, à cinq heures du matin, alors que je passai plusieurs feux verts synchronisés, je m’endormis au volant. Soudain le flash d’une caméra de surveillance me réveilla. Je n’avais pas remarqué que j’avais passé le feu rouge d’un croisement en pleine vitesse. L’avis d’amende que je reçus plus tard, spécifiait que le feu était au rouge depuis 18,2 secondes quand j’avais été flashé. Qu’est-ce qui aurait pu se passer ? Mon camion transportait des produits chimiques dangereux. Aujourd’hui je suis reconnaissant qu’il y ait eu ce flash. Sinon, je ne serais peut-être plus là.

Il y eut d’autres situations dans lesquelles j’échappai à la mort de justesse. Dans de tels moments je me posais souvent la question : « Si la Bible a raison et s’il y a une vie après la mort, où passerai-je l’éternité ? »

Ils ont ce qui me manque

Après trois ans de route j’avais récolté de nombreuses contraventions. J’avais dû payer des milliers d’euros et rendre mon permis deux fois pour une période d’un mois. Comme j’avais tant d’amendes, je décidai de transférer mon activité dans les transports à courte distance. J’étais désormais tous les soirs à la maison et pouvais aller au bar le soir. Un de mes amis, qui était au bout du rouleau, me demanda si je voulais l’accompagner une fois à l’église. Il voyait cela comme la dernière solution pour trouver un sens à sa vie. J’y allai pour lui faire plaisir. Quand nous entrâmes dans la salle de réunions, le dimanche matin, je sentis très consciemment que ces gens avaient quelque chose qui me manquait. Il régnait une atmosphère d’amour et de bienveillance dont je ressentais le besoin.

Dès lors j’allais le soir au bar, mais le dimanche matin – où normalement on prenait l’apéro – j’allais volontiers aux réunions chrétiennes. Mon amie (aujourd’hui mon épouse) me demanda si je devenais religieux. Je lui dis : « Kerstin, ces gens ont quelque chose que nous n’avons pas. » Cela la rendit curieuse et le dimanche suivant elle vint avec moi. C’est ainsi que nous assistâmes pendant plusieurs mois aux réunions de cette église.

Toutes choses sont faites nouvelles

Grâce à la Parole de Dieu qui était prêchée, nous reconnûmes que nous ne pouvions pas subsister devant Dieu, tels que nous étions. Nous savions que notre vie ne remplissait pas, et de loin, Ses critères. Mais la Bible enseigne qu‘il existe la possibilité de subsister devant Dieu. Jésus-Christ dit de Lui-même qu’Il est le chemin qui mène à Dieu. Dans Jean 14, 6, Il l’exprime ainsi : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi ! »

Un samedi soir, Kerstin et moi discutâmes longuement sur ce sujet. Nous décidâmes tous deux de suivre Jésus. Dans une prière nous confirmâmes notre décision pour Jésus. Même si je ne me souviens plus exactement des paroles, nous priâmes à peu près comme ceci :

« Seigneur Jésus, je Te remercie de ce que Tu es le chemin, la vérité et la vie. J’ai compris que je ne peux pas subsister devant Toi tel que je suis. Je t’apporte toute ma culpabilité et Te demande de me pardonner mes péchés. Je Te reçois maintenant dans ma vie et Te prie de m’accepter comme ton enfant. Dorénavant, dirige Toi-même ma vie. »

Peu après ma conversion je retournai à plusieurs reprises au bar, sans trop y réfléchir. Mais après avoir bu trois fois outre mesure, je réalisai que ce n’était pas le bon endroit pour moi.

Il y avait un autre problème important pour moi, c’étaient les jurons que j’avais pris l’habitude de proférer. Après ma conversion j’en ai encore beaucoup souffert. Je voulais m’en délivrer, mais cela ne se fit pas du jour au lendemain. Plusieurs amis de l’église prièrent avec moi afin de m’aider à vaincre cette habitude et Dieu a exaucé ces prières.

Quelques semaines après notre conversion, nous nous sommes mariés. Je priai intensément pour avoir la certitude d’épouser la femme que Dieu avait prévue pour moi. Par l’intermédiaire d’un ami âgé de l’église, Jésus me donna une réponse claire.

Beaucoup de croisements se trouvent aujourd’hui encore devant moi, où je ne sais que décider. Mais Jésus me montre toujours au bon moment le chemin qu’Il a préparé pour moi. Ce n’est certainement pas toujours celui que je choisirais moi, ou celui que je comprends, mais là aussi, je veux me confier entièrement en Lui.

Aujourd’hui je participe à l’activité de l’église dans laquelle je me suis converti. Beaucoup de choses ont changé dans ma vie, mais la plus belle de toutes c’est de savoir que Jésus m’a pardonné. Dans mon cœur j’ai la paix avec Dieu et la certitude que je serai un jour auprès de Lui.

C’est Lui qui te cherche

La décision que nous avons prise alors est appelée dans la Bible la « conversion » (voir Actes des Apôtres 3, 19). La conversion est l’abandon d’une vie sans Jésus et une nouvelle orientation vers une vie avec Lui : une résolution prise dans le coeur et confirmée par la prière. La réponse de Dieu est le don de la vie nouvelle. La Bible appelle aussi ce don : « la nouvelle naissance » (Jean 3,3). Kerstin et moi avons fait l’expérience que Dieu a renouvelé notre vie.

Cher lecteur, chère lectrice, si tu as aussi le désir de commencer une nouvelle vie, je t’invite à t’adresser à Jésus par la prière. Tu peux prier comme je l’ai décrit plus haut. Jésus-Christ est près de toi, même si tu ne Le vois pas. Il t’entend. Il te connait. Il t’aime et te cherche. Il voudrait que tu viennes à Lui. Il n’y a rien dans ta vie qu’Il ne connaisse déjà et le plus merveilleux c’est qu’Il veut pardonner tes péchés et te donner une vie nouvelle !

Si tu as exprimé la prière ci-dessus comme si c’était la tienne, tu as reçu, toi aussi, la vie nouvelle de la part de Jésus. Spirituellement, tu es comme un petit enfant qui doit encore grandir. Nous serions heureux d’avoir de tes nouvelles et de t’envoyer gratuitement quelques brochures qui pourront t’être utiles dans ton nouveau chemin avec Jésus. Pour toi, il est important que tu lises la Bible et que tu entres en contact avec d’autres chrétiens. Nous t’aiderons volontiers à trouver une église près de chez toi.

Steffen Becker